Le Frais Regard, les récentes notes de lecture de Pierre Perrin

Le Frais Regard de Pierre Perrin
– les plus récents articles critiques en ligne –

Adeline Baldacchino, 33 poèmes composés dans le noir
suous-titré pour jouer avec la lumière, éd. Rhubarbe, 2015, 80 pages, 9 €

couv. 33 poèmesLe titre indique un mouvement, sinon de rédemption, du moins d’amélioration. Tous les poèmes disent une volonté de vivre à tout prix. « J’étais rage nue contre tout ce qui dit / ça m’importe peu ». Adeline Baldacchino a, pour ce faire, des pistes qu’elle explore. Elle prévient : « La roulette des corps m’ennuie ». Elle veut l’amour réciproque et qui la fasse grandir encore. Elle a pour dire la rencontre … — Continuer la lecture


Franck Balandier, Le Silence des rails
roman, Flammarion, 2014, 215 pages, 12 €

couv. BalandierC’est l’histoire d’une vie, d’une naissance à Paris, un 18 novembre 1918, gare de l’Est, aux tout derniers mots de ce livre : je confie l’histoire de ma vie – le 15 mai 1968. Mais le cœur, l’essentiel du récit, des pages 39 à 204, court de fin juillet 1942 à septembre 1944. C’est alors la libération du « Struthof, Alsace, France, camp de malades involontaires. Struthof, hôpital concentrationnaire militaire. Camp de morts. Presque le nom d’un gâteau ». Étienne Lotaal, né entre des rails … — Continuer la lecture


Adrien Goetz, Les Oiseaux de Christophe Colomb
conte, éd. Gallimard, 2016, 96 pages, 11,50 €

couv. GoetzRêveuse, seule et un peu perdue dans un jardin au bord de la Seine, parce qu’elle vient des Asturies, Alina, qui à treize ans offre « un mélange d’Alice au pays des merveilles et de Zazie dans le métro », s’intéresse à Christophe Colomb. Comme lui, elle découvre, pour son premier trimestre d’élève de troisième, ce Paris de chez sa tante. Heureusement, à deux pas, entre les arbres et les immeubles, à l’ombre de la tour Eiffel, tel « un navire voguant … — Continuer la lecture


Estelle Fenzy, Rouge vive
poèmes avec des dessins de Karine Rougier, éditions Al Manar, 68 pages, 15 €

cou. Rouge viveEstelle Fenzy marie brièveté et fermeté de l’écriture. Pour être bref, son vers n’en est cependant pas moins plein, plein de sens ; et le poème qu’il lève, de sensations. Elle a renoncé, pour ce recueil éminemment construit, à la ponctuation, à la seule exception d’un point d’interrogation, page 43. On verra pourquoi. La quatrième de couverture annonce, en 3 lignes : « Une histoire d’amour. Chacune à leur tour deux voix pour la dire. Et les berges de la rivière où poussent les rosiers sauvages. » La première partie … — Continuer la lecture




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